15 mai - 27 juillet 2024
Entre Parenthèses
Arébénor Basséne
Alioune Diouf
Melinda Fourn
Naomi Lulendo
Sandra Seghir
Entre Parenthèses
Selebe Yoon a le plaisir d'annoncer sa prochaine exposition collective "Entre Parenthèses", qui ouvrira ses portes le 15 mai 2024 de 18h à 22h. Avec les oeuvres d'Arébénor Basséne, Alioune Diouf, Mélinda Fourn, Naomi Lulendo et Sandra Seghir, l'exposition aura lieu dans l'extension temporaire de l'espace existant de la galerie.
Naomi Lulendo
Dans son travail, Naomi Lulendo explore la manière dont sont perçus certains corps, objets, et architectures, éprouvant leur capacité à se placer dans une relation nouvelle à l'histoire et au présent. Tant dans différents contextes culturels et géographiques que réels ou imaginaires.
Ses œuvres de la série « Panorama » montrent l’intérêt de l’artiste pour les espaces intérieurs, un imaginaire de la maison, et leur lien à une ou plusieurs identités et dans ces peintures, d’une immobilité géométrique palpable, aux colonnes, claustras, angles et fenêtres, elle évoque une architecture de lieux au climat chaud et humide, comme la Guadeloupe native de Lulendo. Oscillant entre un lieu vécu ou un lieu rêvé, les lignes de fuite des perspectives se heurtent à une texture plus épaisse à la surface : des motifs de fleurs qui recouvrent la toile se dissipent graduellement dans le fond. Motifs récurrents dans l’œuvre de l’artiste, annulant ici la séparation entre intérieur et extérieur, intime et public, elles explorent dans ces œuvres les liens esthétiques et symboliques entre le corps, le vêtement, le revêtement, l’architecture, et font entrer le paysage dans l’espace intérieur. L’artiste joue avec l’ambivalence visuelle, la notion de transparence et de glissement, d'opacité et de reflet, renversant le fond et la surface dans un trouble spatial et temporel.
Alioune Diouf
Dans une œuvre monumentale, intitulée “Mémoire des Ancêtres”, Alioune Diouf dévoile une assemblée de personnages - telles des icônes spirituelles. Le regard droit vers le spectateur, certains de profil à la manière des personnages égyptiens, d’autres anthropomorphes aux têtes d’oiseaux, ces personnages d’une qualité intemporelle sont dotés de somptueuses parures et d’amples tuniques célébrant le style vestimentaire d’Afrique de l’Ouest. L’univers pictural de l’artiste se caractérise par l’entremêlement des personnages, d’un bestiaire aux allures fantastiques, de motifs cosmiques influencé par la philosophie Serer, et suggère les silhouettes de l’art ancien égyptien ou éthiopien. Pour broder le tissu cousu sur les toiles, Alioune Diouf utilise le Cornely, une machine à broder guidée par la main - le résultat s’apparente davantage à un dessin brodé.
Une œuvre de la même série est dans la Collection de La Maison des Esclaves, soutenue par la Fondation Ford.
Sandra Seghir
Sandra Seghir, peintre libano-guinéenne basée à Dakar, tisse dans son œuvre de multiples récits interrogeant le rapport à la mémoire à la fois individuelle et collective. De l’histoire à la mythologie, des images d’archives aux informations actuelles s’opère une tentative d’établir un langage pictural propre à sa vision mystique du monde. Dans l’œuvre « Sound of Pacific Revolution », Seghir s’intéresse au rôle de l’art et de la musique au sein des mouvements de résistance lors des indépendances ouest-africaines. La présence au sein de la toile de l’artiste nigérian Fela Kuti, figure majeure de l’héritage musical nigérian reconnu comme l’inventeur de l’Afrobeats, rend hommage à son univers musical, spirituel et politique. Ce personnage, visible en haut à droite de l’œuvre, pointe son doigt vers la foule, telle une injonction à la révolte par la musique.
Tous les éléments de la toile semblent répondre à un éclatement et un mouvement extatique. Dans une célébration du monde naturel et de ces éléments, une vague immense enveloppe l’ensemble des personnages alors que d’une tortue marine surgit un instrument-pinceau enflammé - telle une arme pacifique. Dans cet enchevêtrement de symboles, des figures statuaires blanches semblables aux sculptures européennes classiques font face aux masques polychromes d’Afrique de l’Ouest, posant la question d’une segmentation esthétique liée au rapport Nord-Sud. D’une palette vibrante, de mystérieuses présences presque fantomatiques se logent au sein des protagonistes de la toile, telles les invisibles des temps passés, et évoquent à l’artiste l’idée d’oralité, de mouvements et de sonorités inscrites dans un code génétique. Le corps, un sismographe de tous les sons passés, devient un lieu-mémoire. C’est ainsi qu’elle se pose cette question: à quoi pourraient ressembler les sons de la révolution dans la peinture ? Comment traduire la polyrythmie de la musique par la polychromie des couleurs ?
Dans son œuvre “Les Voix”, l’artiste propose une série de peintures circulaires tendues sur tamis, comme des caisses de résonance. Les images prennent comme point de départ une ré-interpretation des archives élaborées par l’A.O.F (Afrique Occidentale Francaise) de cérémonies musicales, ainsi que l’album de famille de l’artiste dont la tante maternelle, Jeanne Macauley, figurait dans la troupe de danse des Ballets Africain de Guinée créé en 1950 et devenu un symbole culturel et révolutionnaire suite à la décolonisation du pays. L’artiste détourne ces images, leur insuffle à nouveau leur mouvement initial, renverse la dynamique des corps dans un geste de réappropriation. Telles des ondes sonores, dans les tons uniques de noirs, blancs et gris, ces capsules ressemblent à des fragments qui évoquent la fragilité de la préservation des traditions à l’ère de la modernisation et du progrès digital.
Arébénor Basséne
Arébénor Basséne conçoit une nouvelle série “Equinoxe” en se référant à ce terme astronomique qui désigne le moment où la durée de l’aube est égale à celle du crépuscule, le jour à la nuit. Cette nouvelle constellation abstraite est constituée de pièces faites sur papier et marouflées sur toile. Dans un certain trouble spatial et temporel, notre regard passe d'une unité à l'autre, les visions microscopiques des matériaux terrestres se transforment en macro perspectives des zones géographiques, des représentations en relief, des deltas, des dunes du désert et des tracés de rivière - une géographie nocturne se met en place. Les fissures et les plis de textures suscitent des visions brutes de la matière comme les strates rocheuses, les failles géologiques, la terre et le sable - des visions qui évoquent des paysages tant réels qu’imaginaires. Chaque œuvre faite sur papier kraft marouflé sur toile contient des matériaux divers: de la gomme arabique – matière première qui fit l’attrait des côtes d’Afrique de l’Ouest pour les navigateurs étrangers - mais aussi de l’encre utilisée pour les tablettes coraniques, le fouden (henné), des résidus de bois, des pigments naturels issus de la région de Dakar. Sa toile monumentale “Wild Sahelian Paradise” contient tout autant de matériaux divers et s’apparente à une cartographie utopique.
Mélinda Fourn
D’origine béninoise, Melinda Fourn a grandi en France et a étudié aux Beaux-Arts de Paris. À la suite d’un échange universitaire au Ghana, avec la Kwame Nkrumah University of Science and Technology à Kumasi, elle fait le choix de s’installer en Afrique de l’Ouest, entre le Sénégal et le Ghana. De la sculpture, la photographie, l’écriture poétique à l’installation multimédia, elle s’intéresse aux savoir-faire artisanaux d’Afrique de l’Ouest, tels que le tissage, le tressage, la céramique, la bijouterie et le travail des métaux. Son œuvre, “Plaine ocre”, réalisée à partir de nombreux sachets de thé consommé et cousus à la machine mais aussi à la main par l'artiste-même, se transforme en rideau olfactif aux tonalités ocres. Alternant par bandelette, entre des sachets remplis et d'autres vidés de ses feuilles, la pièce évoque pour l'artiste les formes des tissus originaires du Ghana tel que le Kenté.
Abordant la question de l’héritage, la transmission des savoirs-faires traditionnels ou encore les enjeux liés au corps, le bijou et l'ornement prennent une place importante dans les œuvres sculpturales de l'artiste. Melinda Fourn traduit en de nouvelles matières des bijoux traditionnels issus d'Afrique de l'Ouest tels que des boucles d'oreilles, collier ou éventail qu’elle met en scène à différentes échelles, afin de les détourner, les décorer, les magnifier. Leur apporter une existence dans le fer, c'est aussi les pérenniser dans une matière solide, alors que de nombreux savoir-faire disparaissent face à l'industrialisation et l'importation massive de produits étrangers. Oscillant entre hommage à la tradition et émancipation, elle investit cet espace flottant dans lequel les objets existent : entre le monde matériel et transcendantal, le domestique et le public, l’intime corporel et le sacré spirituel.
Biographies d'artistes
Originaire du sud du Sénégal, en Casamance, Arébénor Basséne est né en 1974 à Dakar. Fasciné par les civilisations anciennes, rêvées ou oubliées, des grands empires d'Afrique à ceux de la Méditerranée, c'est pourtant le bégaiement de l'histoire qui donne naissance à la pratique artistique d'Arébénor Basséne, construite comme des témoins imaginaires du passé.
Il est titulaire d'un master en civilisations et littératures africaines (2012-2013), d'une double licence en anglais et civilisations africaines (2010-2011) de l'Université Cheikh Anta Diop et est diplômé de l'École nationale des arts du Sénégal (1997-2001).
Arébénor Bassène, a réalisé des expositions personnelles : " Que je naisse, tout doux, semant ", présentée par Selebe Yoon à L'Atlas à Paris, France (2023) et " Mots de Neige, Histoires en Sable ", chez Selebe Yoon à Dakar, Sénégal (2021).
Son travail a également été présenté dans les expositions collectives suivantes : " Sur le fil : broderies et tissage " organisée par 19M initialement au Musée Théodore Monod (IFAN), Dakar, Sénégal et dans leur galerie à Paris, France (2023). Il représente le pavillon sénégalais au Musée des Civilisations Noires pour la Biennale Dak'Art, Dakar, Sénégal (2022), participe au OFF de la Biennale de La Havane, Cuba (2019), "Jonction" au Musée Théodore Monod (IFAN), Dakar, Sénégal (2017), à l'exposition collective à l'Alliance française d'Addis-Abeba, Éthiopie (2017), "Regards sur cours" à l'Institut Gorée (2017), à la Biennale Dak'Art (2016) sous le commissariat de Simon Njami, Dakar, Sénégal ; "Le Sénégal à Paris" présenté par la Maison de l'Afrique à la Rotonde de Montparnasse (2011), au premier mémorial Cheikh Anta Diop au Centre Culturel Français (1995).
Il est nominé pour le prix Norval Sovereign African Art Prize, à la Fondation Norval à Cape Town, Afrique du Sud et figure parmi les finalistes en (2023); il remporte le prix de la Mairie de Dakar (2022), le prix UEMOA - Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (2016) de la biennale de Dark’Art et Le prix du ministère de la culture au 9ème Salon national des artistes plasticiens (2011).
Il vit et travaille à Dakar, au Sénégal.
Alioune Diouf (né en 1964 à Dakar) est un artiste sénégalais d'origine sérère. Peintre et sculpteur, il utilise une grande variété de matériaux. Il crée ses propres pigments, coud ses toiles et réalise des sculptures à partir d'éléments naturels de l'environnement. Son univers pictural se caractérise par l'imbrication de personnages, d'animaux, de motifs cosmiques et floraux, ainsi que par un symbolisme spirituel et sacré.
Il poursuit une éducation coranique tandis que sa formation artistique se fait en plein air dans l'observation directe du monde et au contact d'une large communauté d'artistes. En 1989, il rencontre la figure emblématique du Sénégal dans le domaine des arts, Issa Samb, qui l'invite à rejoindre la célèbre cour du 17 Jules Ferry et devient membre du Laboratoire Agit' Art, l'un des premiers et plus importants collectifs d'artistes fondé en 1974, qui organisait des expérimentations et des performances artistiques. Alioune Diouf y a vécu pendant 28 ans, participant aux happenings et ateliers d'improvisation du collectif, transformant constamment la cour tout en développant sa pratique personnelle. Dans l'effervescence de cette communauté, il a développé sa pratique artistique sans relâche.
En tant que peintre et sculpteur, Alioune Diouf utilise une grande diversité de matériaux : il produit ses propres pigments à partir d'argile, de noix de kola et de café et de plantes, et utilise dans son site Oeuvres des chutes de textile et de couture. Ses sculptures, qu'il s'agisse de pièces monumentales en sable ou de pièces en bois sculpté, sont réalisées à partir de matériaux naturels. Son univers pictural se caractérise par des figures entrelacées, des animaux et des motifs cosmiques et floraux, ainsi que par un symbolisme spirituel et sacré. En 2020,
Alioune Diouf a bénéficié d'une exposition individuelle, "Ubeku", à la galerie Selebe Yoon, à la suite d'une résidence de deux mois. Son travail a été inclus dans plusieurs expositions collectives, telles que : " Sur le Fil ", au Musée Théodore Monod, Dakar, Sénégal et Le 19M, Paris, France (2023) ; " Quand les Arbres s'enracineront dans la Terre " à la Résidence de l'Ambassadeur de France (Dak'Art Biennale, 2022), Dakar, Sénégal ; " Teg Bët Gëstu Gi " au Musée Théodore Monod (IFAN), co-organisée par l'historienne de l'art Emmanuelle Chérel, Dakar, Sénégal parmi d'autres. Avec Le Laboratoire Agit'Art, il a participé à des expositions telles que Le Congrès de Minuit (Biennale de Dakar, OFF, 2016) et La Cloche des Fourmis (Biennale de Dakar, OFF, 2018), au Sénégal. Son travail personnel et ses collaborations avec Issa Samb ont été exposés au Hamburger Bahnof de Berlin, en Allemagne, en 2019, dans le cadre de l'exposition "How to talk with birds, trees, fish, shells, snakes, bulls and lions" (Comment parler aux oiseaux, aux arbres, aux poissons, aux coquillages, aux serpents, aux taureaux et aux lions). Diouf a effectué une résidence à Meet Factory, un centre d'art contemporain à Prague (2015).
Ses œuvres figurent dans d'importantes collections publiques et privées, dont les Beaux-Arts de Nantes, en France, et la Maison des Esclaves, à Gorée, au Sénégal, ainsi que dans de nombreuses collections privées aux États-Unis, en Europe et en Afrique, telles que la collection Jom et la collection de la banque CBH.
Alioune Diouf vit et travaille à Dakar.
Mélinda Fourn (née en 1995 en France) est une artiste française et béninoise. S'inspirant des savoir-faire artisanaux ouest-africains en matière de bijouterie, de métal, de céramique et de tissage, ses sculptures et installations multimédias interrogent la symbolique sociale et religieuse des outils du quotidien.
Elle est diplômée des Beaux-Arts de Paris en 2021 et a suivi un programme d'échange à l'Université Kwame Nkrumah des sciences et technologies à Kumasi, au Ghana (2020).
Elle a participé à plusieurs expositions collectives : " Vertigineuses ", Selebe Yoon, Dakar ; " Le feu des origines ", Biso Biennale, Ouagadougou, Burkina Faso (2023) ; " Diversi-T ", Kosmokey, La Cité Fertile, Pantin, FR (2023) ; " Intention ", Azz-Art, Paris FR (2022) ; " Pièce, Habitation, Abri.... "Musée Delacroix, Paris, FR (2022) ; "Restitution" à l'Institut Français, Saint Louis, SN (2022) ; "100% l'Expo", La Vilette, France (2022), entre autres.
Elle a bénéficié de plusieurs résidences, notamment à Selebe Yoon, Dakar (2023) et Villa Saint-Louis Ndar (2022), ArtMéssiamé à Lomé, Togo (2021), Green Patch Ceramics, La Borne, France (2021) et Casa Lü, Ttlaplan, Mexique (2019).
Elle a reçu le prix de la résidence de la Biennale de Biso à Ouagadougou en 2023.
Elle vit et travaille entre Paris (France), Kumasi (Ghana) et Dakar (Sénégal).
Naomi Lulendo, née en 1994 en France, est une artiste franco-guadeloupéenne-congolaise. D'origine multiculturelle, l'artiste a voyagé entre les Caraïbes et la France tout au long de son enfance. De la photographie à la céramique, en passant par l'installation et la vidéo, elle utilise le concept de "détournement" de mots, de significations, d'objets et d'identité dans son travail.
Naomi Lulendo est titulaire d'un MFA de l'École des Beaux-Arts de Paris (2018). Tout au long de sa formation, Pascale Marthine Tayou est devenue son mentor.
Elle a réalisé deux expositions personnelles : " Bleu Miroir " aux Agences Trames à Dakar (2021) ; " Faites vos Je " aux Beaux-Arts, Paris (2018). Récemment, elle a présenté la performance "Archi(s)pell" au Frac Reims, en France, dans le cadre du festival FAR AWAY (2023).
Son travail a été inclus dans plusieurs expositions collectives : " Dérives en péninsule " à l'Atlas, Paris, France (2023) ; " D'ailleurs je viens d'ici " curatée par Sandrine Honliasso et Ariane Leblanc, à la Comédie de Caen, Normandie, France (2021) ; " On fait des dessins dans la terre " curated by Eva Barois de Caevel, Galerie 31Project, Paris, France (2021) ; " L'heure rouge " , 14e Biennale OFF de Dakar, Galerie Le Manège, Dakar, Sénégal (2018) ; " Extrangers ", Tevere Art Gallery, Rome, Italie (2017) ; " Explosition ", Chapitre 2 à la Galleria Continua, les Moulins, France (2016) ; " Transmissions, Recréation, Répétition " curated by Sarina Basta at Palais des Beaux-Arts, Paris, France (2015) ; " Explosition ", Galerie l'Amour, Bagnolet, France (2015) ; " Transition " curated by Anais de Senneville and Aurélie Tifreau at Galerie L'inattendue, Paris, France (2015) ; " Ici au lieu de là- bas ", Maison des ensembles, Paris, France (2014). Naomi Lulendo a également réalisé plusieurs performances publiques : " Archi(s)pell " au Frac Reims, en France dans le cadre du Festival FAR AWAY (2023) ; à Bétonsalon, Centre d'art et de recherche, Paris, France (2020) ; Galerie Allen (2019) ; Raw Material Company, Dakar, Sénégal (2018).
En 2021, elle a fait partie des artistes sélectionnés par Zeitz MOCAA (Afrique du Sud) pour rejoindre "Unfinished Camp", un réseau international permanent d'artistes et de neuf institutions artistiques sur six continents, conçu et dirigé par Hans Ulrich Obrist et András Szánto. Elle a également été boursière de la Raw Academie pour la cinquième session, dirigée par l'artiste Otobong Nkanga, et de l'Agence Trames, à Dakar, au Sénégal (2021). Naomi Lulendo exposera à Selebe Yoon en 2023.
En octobre 2024, Naomi Lulendo fera partie de l'exposition collective "Tituba, qui pour nous protèger ?" au Palais de Tokyo, Paris, organisée par Amandine Nana.
Elle vit et travaille entre Paris, France et Dakar, Sénégal.
Sandra Seghir (née en 1993 à Lomé, Togo) est une artiste peintre libano-guinéenne qui a grandi entre le Bénin et le Sénégal. Après des études d'art dramatique au Cours Florent à Paris, elle intègre Itecom Art & Design, dont elle sort diplômée en 2020.
En 2021, elle participe à sa première exposition, "L'année d'après", dans le cadre du festival Génération A au Théâtre de la Villette à Paris, organisé par le commissaire Mohamed A. Cissé.
En 2022, en OFF de la 14ème édition de la Biennale de Dakar, son travail a été présenté dans l'exposition collective "Picasso Remix" au Manège, la galerie de l'Institut Français de Dakar, ainsi que "Taxalé" à l'Atelier Concept.
La même année, elle a été invitée à exposer dans le cadre de "Shout Plenty", une exposition collective à la Fondation des artistes africains à Lagos, au Nigeria.
En 2023, elle fait partie des treize artistes sélectionnés pour une exposition itinérante initiée par le célèbre chanteur Mr. Eazi. À cette occasion, ses œuvres ont été présentées à la Gallery 1957 à Accra, au Ghana, et à la foire 1-54 à Londres.